Eau-forte
  • Estampe obtenue en enduisant une plaque de métal d'un vernis résistant à l'acide. 
    L'artiste trace son dessin sur la plaque à l'aide d'une pointe très fine, ôtant ainsi la couche protectrice de vernis. 
    L'étape suivante consiste à immerger la plaque dans un bain d'acide qui ronge le métal aux endroits dénudés ; la profondeur du trait et, par conséquent, sa densité sur l'impression obtenue résultent de la durée d'immersion de la planche dans l'acide.
  • Voir aussi gravure.
Ébauche
  • Premier tracé, première couche de peinture d'un tableau; un tableau à l'état d'ébauche :
    lorsque la conception d'ensemble est indiquée sur le support définitif ; l'ébauche dépend souvent du tempérament de l'artiste.
  • Voir aussi croquis, esquisse, schéma.
Ébauchoir
  • Est un outil de plastique ou de bois, de longueur variable, possédant une forme différente à chacune de ses extrémités. 
    Il peut s’agir de formes arrondies, effilées, carrées, taillées en biseau, etc. 
    L’ébauchoir sert à modeler, à texturer et à lisser l’argile. 
    Souvent, on peut le remplacer par des bâtonnets, des couteaux à légumes, des cuillères de toutes sortes et, bien sûr, par les doigts.
  • Voir aussi mirette.
Échelle des plans
Empâtement
  • Manière de peindre par opposition au glacis qui donne de l'épaisseur à la couche Picturale. Superposition de couches de couleurs ou de matière, soit pour créer un rehaut ou un effet de matière, soit pour intensifier les valeurs.
Empreinte
  • Toute forme enduite de matière colorante, imprimée sur un support, laisse une empreinte : technique de peinture utilisée essentiellement au XXe siècle.
  • Marque laissée ou faite sur un support ou une matière.
  • Voir aussi frottage.
Encaustique (peinture)
  • Les pigments sont mélangés à de la cire chauffée, donc liquide, qui va servir de liant; très utilisé dans l’Antiquité, ce procédé retrouvera un moment de faveur au XIXe siècle (Delacroix).
  • Voir aussi peinture.
Encre
  • Encre de Chine:Est fabriquée à partir de la combustion de certaines substances, feuilles et graines, que l’on mélange à de la gomme arabique ou à de la gomme-laque. 
    Elle se vend le plus souvent en flacon, sous forme liquide, et parfois en pain. 
    L’encre de Chine liquide est très fluide, indélébile et d’un noir absolu. 
    Elle est plus couvrante que l’encre à calligraphie et ne s’altère pas à la lumière.
    On la considère comme une encre idéale pour le dessin et la peinture: appliquée à la plume, on en tire une ligne nette et précise convenant bien aux détails; appliquée au pinceau, on l’emploie pure pour tirer parti de son opacité ou encore diluée à l’eau pour des dégradés et des lavis
     
  • Encre de couleur: Se caractérise par sa transparence, sa limpidité, son éclat. 
    Elle est obtenue par dissolution de pigments colorés avec des solvants. 
    Elle peut être indélébile ou délébile.
    Dans ce dernier cas, il s’agit d’une encre à l’eau, et ses couleurs, plus brillantes que celles de l’aquarelle, sont miscibles entre elles. 
    L’encre de couleur permet d’obtenir des traits précis ou des nuances à la façon de l’aquarelle. Elle est facile à utiliser et sèche rapidement.
    On la trouve parfois en flacon muni d’un compte-goutte.
Entaille
  • Coupure qui enlève une partie, qui laisse une marque dans la matière.
Entrelacs
  • On appelle entrelacs les ornements composés de lignes mêlées, superposées, formant des tresses, des noeuds. 
    Toujours très décoratifs, plaisants à regarder, ils piquent la curiosité, donnent envie de chercher à retrouver la construction, à démêler les enchevêtrements.
  • Entrelacer, enlacer l'un dans l'autre, lignes qui se chevauchent.
Énumération
Équilibre
  • Provient d’une certaine égalité entre deux ou plusieurs éléments agissants, de la structure d’une forme ou de l’ensemble de l’oeuvre.
Espace
  • Bidimensionnel, dans le plan, ces notions et / ou procédés sont à considérer : le cadrage; le point de vue; le double : miroir... la profondeur; l'étagement des plans; l'échelle; les proportions ; la frontalité (pas de profondeur); le rabattement; la perspective atmosphérique : le flou, le bleuté du fond ; la perspective linéaire : lignes et point(s) de fuite.
  • Tridimensionnel, en volume : soit par plans, soit par masses ; ces notions sont à considérer : la légèreté / Le poids ; l'équilibre / le déséquilibre ; le vide / Le plein ; la ligne / la masse...
  • Étendue délimitée qui contient ou entoure tout objet.
Esquisse peinte
  • Projet peint, exécuté dans une facture libre, souvent dans une échelle inférieure à celle du tableau et qui donne les indications générales pour la composition.
  • Voir aussi croquis, ébauche, schéma.
Estampe
  • De l'italien stampa : figure gravée ; image imprimée au moyen d'une planche gravée ou dessinée sur un quelconque support : métal, bois, pierre lithographique.
  • Voir aussi gravure.
Esthétique
  • Relatif à la beauté dans la nature et dans l'art.
Estompe
  • Petite tige de papier ou de coton roulé, utilisée pour étendre le crayon ou le pastel sur un dessin. (estomper une tache sur un dessin)
  • Servent à fondre et à dégrader les couleurs lorsque l’on dessine avec de crayons pastels gras, de crayons de pastel sec, du fusain ou de sanguine. 
    Il existe sur le marché des estompes de différentes grosseurs qui se présentent sous la forme de petits cylindres compacts et allongés, constituées de papier gris poreux. 
    À l’usage, la pointe de ces estompes s’émousse: il suffit de la frotter sur du papier-émeri à grain fin pour l’affiner et la nettoyer.
  • Estomper: devenir flou, adoucir.
Étagement des plans
Étalement
Étude
  • Représentation plastique constituant un essai, un exercice. (faire un croquis)
Exercice :
  • de mémoire: exercice permettant de reproduire un élément vu, touché, et qui n'est plus à la portée du regard.
  • d'imagination: Travail exploitant les possibilités créatrices et personnelles de l'exécutant.
  • d'observation: Travail qui consiste à reproduire un sujet à la portée de la vue ou du toucher. 
Expressionnisme, Expressionniste
  • Une des tendances majeures de l'art dans le premier quart du XXe siècle, qui toucha essentiellement les pays d'Europe du Nord, autant les arts plastiques que la musique, la littérature, le cinéma et le théâtre; l'expressionnisme, esthétique du paroxysme, se manifeste par le besoin d'épanchement d'une subjectivité marquée par le sentiment de la souffrance et du tragique ; ses moyens plastiques sont basés sur des déformations et des stylisations, une gamme colorée qui recherchent un maximum d'intensité expressive.