Palette
  • Plaque mince percée d’un trou pour y passer le pouce et sur laquelle le peintre étend et mélange les couleurs. 
    L’idée de poser ses couleurs sur une surface plane, non poreuse, remonte à l’époque préhistorique où des omoplates d’ours et d’aurochs font office de palettes. 
    Des matériaux lisses, comme le verre, la porcelaine, le métal émaillé, le bois, le plastique, etc., peuvent servir de support pour déposer la couleur.
  • Voir aussi godet.
Pantographe
  • Instrument constitué de tiges articulées, destiné à reproduire, à agrandir ou à réduire mécaniquement un dessin.
  • Voir aussi mise au carreau.
Papier
  • Fabriqué avec de vieux chiffons, des roseaux, de l’écorce de mûrier et des déchets de cordage, le papier est inventé en Chine comme substitue de la soie vers la fin du 1er siècle. 
    Son introduction en Occident commence vers le XIIe siècle, et le mot papir (du latin papyrus) apparaît en français au XIIIe siècle. 
    Il est au début, réservé à l’écriture. Mais, peu à peu, son utilisation courante pour le dessin supplante le parchemin considéré jusqu’alors comme le support idéal.
  • Papier à gratter: 
    S’utilise pour faire du sgraffite
    Sa surface est enduite d’une couleur quelconque, elle-même recouverte d’un matériau noir rappelant la pâte à gratter. 
    Lorsqu’on gratte cette surface avec un bâtonnet effilé, on découvre la couleur sous-jacente. 
    Le papier à gratter se vend en paquet de feuilles de couleurs variées. 
    Il faut le manipuler avec beaucoup de précautions parce que les doigts y laissent très facilement des marques qui rendent le travail impossible par la suite.

    Papier aquarelle: 
    Fabriqué à base de chiffons, il est offert en tablette ou à la feuille. 
    On l’appelle aussi papier torchon. 
    C’est un papier blanc, épais, au fini rugueux. 
    Il ne s’altère pas à la lumière. 
    On l’emploie principalement avec l’aquarelle ou les encres. 
    Son grain plus ou moins fin permet des effets intéressants lorsqu’on l’utilise comme support avec des matériaux secs.

    Papier bouchonné: 
    Papier sec chiffonné en boulettes que l’on colle sur un support.

    Papier bouffant (buvard):
    Existe dans des types qui contiennent du bois et dans des types qui n’en contiennent pas. 
    Le papier sans bois est un peu plus lisse de texture. 
    C’est un type de papier absorbant. 
    Il convient pour être utilisé avec le fusain, les types de craies et de pastels tendres ainsi que les crayons graphites. 
    On peut le frotter et gommer à la gomme malléable.

    Papier bicolore: 
    Ou papier duplex de type Reycote à deux faces de couleur différente. 
    Il se vend en paquet de feuilles de couleurs vives qui ne s’altèrent pas à la lumière. 
    Le papier bicolore sert rarement de support. 
    On l’utilise plutôt comme matériau en façonnage et en collage, car il se plie, se déchire et se découpe bien, ce qui permet de tirer profit de ses faces bicolores.

    Papier Canson: 
    Il est épais et son grain est assez prononcé.
     Il se vend dans une belle gamme de couleurs. 
    Toutefois, c’est un papier qui coûte cher. 
    On l’utilise principalement en dessin avec des matériaux secs tels les pastels.

    Papier cartouche: 
    C’est un papier blanc et lisse, aux multiples usages. 
    Il s’utilise avec tous les matériaux secs ou humides. 
    Dans le commerce, on le trouve le plus souvent sous la désignation anglaise « papier cartridge ».

    Papier cellophane: 
    C’est une pellicule luisante et transparente à base de cellulose. 
    Ses couleurs brillantes rappellent celles du verre coloré. 
    On s’en sert le plus souvent comme matériau, dans des collages, pour imiter le vitrail. 
    Il convient aussi à la fabrication de diapositives destinées à être projetées au rétroprojecteur. 
    Il se vend en rouleau ou à la feuille.

    Papier de riz: 
    Parmi les types de papier orientaux tels que le papier de riz, le papier de bambou et le papier de mûrier, c’est surtout le papier de riz qu’on exporte en Occident. 
    Il est fait notamment de paille de riz. 
    C’est un papier fragile et tendre utilisé pour faire des dessins au pinceau. 
    Il a un côté lisse et un côté grenu, mais on utilise généralement le côté lisse pour les dessins au pinceau.

    Papier de transfert: 
    Papier enduit d’une couche de poudre colorée ou de couleur liquide, employé pour transférer un dessin sur une autre surface.

    Papier-émeri: 
    C’est un papier abrasif qu’on utilise le plus souvent pour poncer le bois. 
    Le grain du papier d’émeri va de très fin à très gros. 
    En dessin, il peut servir de support aux pastels gras et aux crayons de cire. 
    Il existe aussi une toile d’émeri qui offre en plus l’avantage de résister à l’eau.

    Papier façonné: 
    Papier travaillé avec plus ou moins de relief; il peut être découpé, entaillé, frisé, froissé, bouchonné, collé..

    Papier glacé: 
    Appelé aussi papier tactile, c’est un papier blanc et luisant, il n’absorbe pas l’eau. 
    En peinture et en dessin, c’est le papier idéal pour l’utilisation de la peinture tactile et du crayon de cire fondue.

    Papier Ingres: 
    Fabriqué à partir de chiffons et de bois, c’est un papier vergé et marqué d’un filigrane. 
    Son grain est légèrement rugueux et sa couleur ne s’altère pas à la lumière. 
    C’est un papier que l’on utilise avec des matériaux secs, comme la sanguine, le fusain, les pastels secs.

    Papier journal: 
    La matière première principale est la pulpe de bois. 
    C’est un papier très ligneux et absorbant. 
    Il jaunit vite, et friable et n’est pas solide. 
    Il convient pour faire des croquis rapides au fusain, à la craie et aux pastels tendres. 
    Il supporte mal le gommage et le frottage. 
    C’est un type de papier à bon marché.

    Papier Kasaka: 
    De teinte légèrement jaunâtre, il est, comme le papier journal, très ligneux. 
    Ce type de papier absorbant est un peu plus fort que le papier journal. 
    Le Kasaka convient pour faire des croquis au fusain et aux types de pastels et de craies tendres. 
    Il convient également pour le graphite tendre. 
    On peut l’utiliser pour être frotté ou gommé à la gomme malléable.

    Papier Kraft: 
    Ou papier d’emballage havane ou blanc, a un côté lisse et brillant et un côté mat et rugueux. 
    Il convient à de multiples usages. 
    En peinture et en dessin, on peut l’utiliser avec des matériaux secs côté rugueux et avec des matériaux humides côté lisse. 
    C’est le papier idéal comme support, il se plie, se déchire et se découpe bien, comme le papier pour le papier pour travaux manuels, mais il a l’avantage d’être plus léger. 
    C’est un papier résistant (son nom vient de l’allemand Kraft, qui signifie force). 
    Il se vend à la feuille ou en rouleau.

    Papier mâché: 
    Aussi appelé traditionnellement carton-pâte. 
    Papier journal détrempé par l'addition de colle, servant de base à une réalisation en trois dimensions.

    Papier manille: 
    Ou papier bulle, c’est un papier mince au grain rugueux. 
    Il peut être de couleur paille ou tirer sur le blanc grisâtre. Autrefois, il était fabriqué à partir de jute ou de chanvre de Manille, d’où son appellation. 
    Il convient bien aux pastels secs ou gras, à la sanguine et au fusain.

    Papier marbré: 
    C’est un papier qui contient du chiffon. 
    On ajoute des fibres textiles colorées pendant la fabrication. 
    Que ce papier puisse être travaillé à la plume et à l’encre dépend du pourcentage de pulpe de bois qu’il contient.

    Papier modelé: 
    Pâte végétale plus ou moins consistante, malléable, qui se ramollit au contact de la chaleur de la main.

    Papier pliage: 
    Il ressemble au papier pour travaux manuels, qu’il peut parfois remplacer, mais il est plus mince. 
    On le trouve dans une grande variété de couleurs vives, qui changent toutefois à la lumière. 
    C’est un papier qui se plie, se découpe et se déchire bien. 
    Il s’utilise en dessin avec des matériaux secs. Il est utilisé aussi en façonnage et en collage.

    Papier de soie: 
    Mince comme de la soie, il tire son nom de cette analogie. 
    C’est un papier translucide qu’on utilise surtout comme matériau en collage. 
    Il existe dans une vaste gamme de couleurs et se vend en paquet de feuilles d’une même couleur ou de couleurs variées. 
    Si on travaille avec du papier de moindre qualité, les couleurs peuvent alors se diluer au contact de certaines colles

Passage
  • Transition ménagée, dans un tableau, entre deux tons (ombre et lumière) ou deux teintes ; nuance intermédiaire d'un ton à l'autre ; les passages permettent de relier les motifs d'un tableau qui, autrement, demeureraient juxtaposés.
Pastel
Pâte à modeler, plasticine
  • Elle se présente sous la forme d’une pâte huileuse prête à l’emploi. 
    À température ambiante, cette pâte durcit, mais sa composante huileuse l’empêche de sécher complètement. 
    Pour lui donner toute sa souplesse et sa malléabilité, il suffit de la réchauffer par manipulation. 
    Elle se vend en blocs ou en bâtonnets de différentes couleurs mais, en comparaison avec l’argile, elle coûte cher.
Pinceau
  • Instrument formé d'un assemblage serré de poils ou de fibres fixés à l'extrémité d'un manche.
  • Il existe différents types de pinceaux:
    Les pinceaux plats servent plutôt à couvrir des surfaces. 
    Les pinceaux les ronds tracent des lignes plus ou moins larges, plus ou moins fines.
  • Certains pinceaux sont faits de poils rigides (poils de porc) alors que d'autres sont plus souples.  
    (poils de marte ou d'écureuil)
  • Voir aussi brosse.
Peinture
  • À l'huile: de lin, solvant à la térébenthine.
  • À la cire: animale ou végétale, voir encaustique.
  • À l'eau: gouache: avec de la gomme, aquarelle, solvant à l'eau.
  • À la détrempe: avec du blanc d'oeuf , caséine ou colle, solvant à l'eau. (à la tempera)
  • À l'acrylique: avec du latex, solvant à l'eau.
Pendants
  • Deux tableaux faisant la paire et destinés à être disposés en symétrie.
  • Voir aussi diptyque.
Perception
  • Conscience, ou prise de conscience, des objets, des relations, ou qualités intérieures ou extérieures à l’individu au moyen des organes des sens et sous l’influence des expériences précédentes.
Perspective
  • Du latin perspicere = voir clairement ; science géométrique qui se propose de construire les formes et de déterminer les proportions relatives des éléments composant un spectacle réel ou imaginaire considéré d'un point fixe; s'emploie d'une manière plus générale à propos de tous les procédés empiriques ou conventionnels en rapport avec le problème de transposition sur un plan, d'un espace en trois dimensions.
  • À diminution: Une grande forme dessinée  dans l'image paraît plus proche de nous (premier plan); une forme réduite paraît plus éloignée (arrière-plan).
  • À chevauchement et cavalière: La perspective à chevauchement concerne la superposition des éléments qui sont représentés par plans. Dans une image, lorsqu'une forme en chevauche d'autres, les formes partiellement cachées semblent être à l'arrière plan. La perspective cavalière résulte du parallélisme entre les lignes et donne une illusion de profondeur.
  • Linéaire : depuis la Renaissance italienne, les représentations occidentales sont structurées par un code, des procédés, permettant de fabriquer une image coïncidant avec celle de la vision naturelle ; des lignes de fuite  (s'appuyant sur des "objets" représentés) convergent vers un axe ou vers un point (point de fuite : point de rencontre du rayon visuel principal avec la ligne d'horizon), alors il n'existe qu'un seul point de vue possible.
  • Réf : Brunelleschi, Alberti, Léonard De Vinci.
  • Atmosphérique ou aérienne: suggestion de l'atmosphère dans le rendu des lointains : flou des objets éloignés et perte d'intensité des couleurs, utilisation des bleutés. 
  • Réf : Léonard De Vinci
  • Voir aussi plan.
Photographie
Photomontage
  • Procédé utilisé par les Dadaïstes et les Surréalistes (R.Hausmann, M.Ernst, Jacques Prévert...) ; assemblage de photographies ou de fragments associant plusieurs sujets et reconstituant une figure.
Phylactère
  • Emplacement en "banderole" enroulée à ses extrémités, imitant souvent le parchemin, réservé, dans une image, aux inscriptions : textes, pensées, paroles... au Moyen-âge, la peinture chrétienne offre de nombreux exemples de leur utilisation.
  • Bulles des bandes dessinées.
Pictural
Pigment
  • Les couleurs se présentent sous forme de poudre fine dont l’origine est très diverse. 
    Des terres naturelles ou brûlées (Sienne), des pierres broyées (malachite, lapis-lazuli), des résidus (noir animal) on est passé aux couleurs chimiques dont la variété est de plus en plus grande.
Pinçage
  • Amincir les parois d,une motte de pâte à modeler en l’écrasant entre les doigts. 
    On peut aussi créer des textures à l’aide du pinçage.
Plan
  • Cette échelle renvoie à la manière dont l’artiste cadre ce qui est visible, la dimension des plans varie donc, selon le cadrage (action de cadrer) que fait l’auteur de l’image.

  • De manière générale, on détermine l’échelle d’un plan selon les rapports de grandeur qu’elle entretient avec trois paramètres : le décor, le ou les personnages et les objets.

  • Éloignements dans une scène réelle ou figurée en perspective plus ou moins grande où sont placés les personnages et les "objets".
  • Par extension, différents éloignements dans un paysage, une vue ; chacune des surfaces planes perpendiculaires à la direction du regard représentant les profondeurs
    • premier plan...
    • plans intermédiaires.
    • arrière-plan.
  • En photographie, cinéma, vidéo... prise de vue définie
    • par l'éloignement de l'objectif par rapport à la scène représentée
    • par le cadrage : Plan Macro (cadre une toute petite partie du sujet),Gros Plan (l'œil est rapproché de ce qu'il voit), plan buste (cadre de la tête à la ceinture),Plan Américain (cadre de la tête aux cuisses), plan moyen (cadre la sujet principal au complet et son action dans la presque totalité de son environnement), Plan Général (cadre le sujet principal au complet et son action dans la totalité de son environnement)
    • Le plan peut nous donner à voir un sujet: plan frontal (de face), plan latéral (de coté) et le plan en amorce (de dos).

    • Le plan peut nous donner à voir un sujet:
      -
      en plongée (Le sujet dessiné se retrouve au dessous de la ligne d’horizon. Vers le bas).
      - en contre-plongée (Le sujet dessiné se retrouve au dessus de la ligne d’horizon. Vers le haut).

  • Par extension : au cinéma : suite d'images enregistrées par la caméra en une seule fois.
  • En sculpture, plan du bas-relief, nom donné aux épaisseurs au moyen desquelles les objets représentés s'enlèvent sur le fond ou se distinguent les uns des autres.
  • Échelle des plans : indique le rapport entre une dimension et sa représentation ; grandeur des êtres ou des "objets" de l'espace représenté dans l'image par rapport à la taille de l'image.
  • Étagement des plans : indique la disposition des plans par rangs superposés.
Plâtre
  • Nommé aussi gypse, il se présente en poudre ou en blocs prêts à la sculpture par taille directe. 
    Si on l’achète en poudre, on le façonne d’abord en bloc afin de pouvoir le tailler. 
    Pour le préparer, il faut environ une part d’eau pour trois parts de plâtre. 
    Il est important d’ajouter le plâtre à l’eau et non l’inverse. 
    On ajoute graduellement le plâtre jusqu’à ce qu’il forme un chapeau à la surface de l’eau, ce qui indique que l’eau ne l’absorbe plus. On le mélange ensuite jusqu’à consistance de crème. 
    On le moule dans des berlingots ou autres contenants paraffinés de façon à obtenir des blocs à sculpter.
Plongée
  • Point de vue en cinéma prise de vue, de haut en bas.
    Le spectateur est en position de domination, de pouvoir par rapport à la scène. 
  • Voir aussi contre-plongée.
Plume fontaine Porte-plume
  • Morceau de métal en forme de bec (pointe) et qui, fixé à un porte-plume, sert à écrire et à dessiner.

  • Cet outil, utilise de l'encre de chine noire et aussi des encres de couleurs. Pour retenir l'encre dans la pointe, il y a une petite fissure que l'on nomme le réservoir.

Pochoir
  • Le pochoir est la découpe d'une ou de plusieurs formes dans du papier, du carton, du plastique ou autres matériaux. Il permet de reproduire plusieurs fois la même forme. 
  • Dans ce procédé, c'est le papier, le carton, le plastique, la cire ou la gomme réserve qui sert de réserve, que ce soit le côté négatif (trou) ou le côté positif (reste du support, réserve) de la forme découpée. 
  • La couleur ou autres matériaux s'applique soit à l'éponge, soit à la brosse à pochoir (pinceau plat).
  • Voir aussi impression.
Point
  • Le point est la plus petite marque qui soit; il a la même taille qu'une piqûre.

  • En arts plastiques, le point est utilisé de différentes façons: une suite de points pour former une ligne pointillée, une répétition de points pour créer une texture, des points plus ou moins gros ou plus ou moins rapprochés pour créer des valeurs différentes.

  • Des points dessinés plus ou moins rapprochés peuvent créer des valeurs, claires, moyennes ou foncées.

Pointillé
  • Technique de dessin qui utilise une série de petits points, plus ou moins rapprochés, pour créer l’illusion d’une couleur solide.
  • Voir aussi ligne.
Point de fuite
Point de vue
  • Place occupée par le peintre, le photographe ou le cinéaste à partir de laquelle, a lieu la vision, ou lieu de vision théorique et d'où se structure l'espace ; lieu où est placé le spectateur.
  • Selon que le point de vue est frontal, en plongée ou contre-plongée, le point de vue détermine des significations différentes pour le spectateur.
  • Voir aussi plan.
Pointe sèche
  • Technique de gravure apparentée à la taille-douce. Le graveur trace son dessin à l'aide d'une pointe très dure sur une plaque de cuivre ou de zinc non traitée. Sur les bords du sillon, l'outil repousse de petites crêtes de métal moins dur, appelées " barbes ". On obtient une impression aux lignes denses et veloutées.
  • Voir aussi gravure.
Pointillisme
  • Procédé de peinture ou de dessin qui consiste à utiliser de petites touches par points juxtaposés.
  • voie aussi impressionnisme.
Polychrome
Polyptyque
Poncif
  • Pour reproduire à l’identique un dessin sur une toile ou sur un mur, on établit un calque dont les lignes principales seront piquetées à l’épingle. On le met en place et on le tamponne avec une poche en tissu très fin, remplie de poudre rouge ou noire (spolvero). On retire le calque et il ne reste plus qu’à joindre avec un pinceau humide les pointillés obtenus par le passage de la poudre à travers les trous du poncif.
  • Voir aussi mise au carreau.
Portrait
  • Représentation picturale ou sculpture d'une personne, de son buste et de son visage (1538). 
    Le mot est étendu à la ressemblance : image parfaitement ressemblante, réplique de quelqu'un (1635).
    Genre indépendant en peinture.
  • Portrait-charge : portrait satirique, caricature.
  • Portrait d'apparat : portrait solennel.
  • Portrait funéraire : souvent un moulage en plâtre
  • Portrait générique : qui appartient à un genre.
  • Autoportrait: portrait de soi.
Pose, Posture
  • Employé couramment pour "attitude" avec une valeur voisine de position et de posture : prendre la pose, tenir la pose, garder la pose.
Poterie
  • Vaisselle de terre ou de grès.
Prise de vue
Problématique
  • Mise en relation de problèmes les uns avec les autres.
Procédé
  • Méthode pour parvenir à un effet, à un résultat.
Procédure
  • Suite décidée des actions (dans une technique) avec ses passages obligés pour arriver à la solution.
Processus
  • Suite ordonnée de procédés où il doit y avoir adéquation entre technique, procédés et contenu. 
    La réponse ou la résistance des matériaux, les effets dus au hasard, des idées nouvelles nées de la forme en cours, peuvent modifier le cours du processus.
  • Aussi nommé poïetique.
Profondeur
  • L'illusion de la profondeur d'un espace, peut se traduire par l'étagement vertical des plans : en bas, le plus proche, en haut, le plus éloigné ; ou par superpositions : un dessin en couvre un autre, celui du dessus est plus proche (peintures primitives), par des vides entre les figures (peinture japonaise)... la mise en perspective est un des systèmes qui suggère la profondeur.
  • Profondeur de champ : en photographie et en cinéma, la zone de netteté située à l'avant et à l'arrière du point précis de l'espace sur lequel on effectue la mise au point ; en peinture classique, la netteté est en général optimale, du plus près au plus loin.
  • Les plans "de profondeurs de champ" nous donnent la position relative des objets dans la profondeur de champ d'une image.(ex: premier plan, plans intermédiaires ou dernier plan)
  • Voir aussi plan et perspective.
Proportion
  • Rapport de grandeur entre les parties d'une chose, entre les parties et le tout.
Pyrogravure
  • C’est un procédé qui sert à graver et à sculpter, par brûlage, le bois, la mousse de polystyrène, le plexiglas, le liège et autres matériaux. 
    Le pyrographe (l'outil) peut être constitué d’un manche muni d’un fil électrique que l’on branche à un contrôleur d’intensité de chaleur. 
    Au bout de ce manche s’ajustent différentes sortes de pointes et de gouges destinées à la pyrogravure ou à la sculpture par taille directe sur polystyrène.
  • Voir aussi gravure.